L’arrivée de médecins étrangers pour gommer les déserts médicaux sur notre territoire

Le premier ministre veut s’atteler à un sujet épineux, le manque de médecins en France. Il existe en effet de nombreux déserts médicaux. Se faire soigner est compliqué pour de nombreux concitoyens. La France n’a pas assez de médecins, c’est malheureusement une réalité.

Gabriel Attal a déclaré en début de semaine vouloir se tourner vers des médecins étrangers. Il va nommer un émissaire pour aller chercher des médecins qui voudraient bien travailler en France.

Déserts médicaux : une nouvelle stratégie qui laisse perplexe

La France manque de médecins. Les jeunes en général veulent exercer leur profession en ville et ils délaissent les campagnes, certaines régions. Aujourd’hui plus de 87% de l’hexagone est concerné par cette problématique. Cela provoque des files d’attente dans les cabinets médicaux, les urgences suffoquent et les médecins refusent des patients. Les Français payent actuellement les conséquences du « numerus clausus » instauré dans les années 70.

Cela consistait à limiter les médecins que l’on formait chaque année. Avec la population qui a vieilli en France, les effectifs des étudiants médecins ne répondent plus aux besoins. L’émissaire désigné par le premier ministre va devoir convaincre des médecins étrangers à venir travailler en France.

Déshabiller Paul pour habiller Jacques

Cette phase bien connue s’applique parfaitement à la situation, allez chercher des médecins à l’étranger pour combler le déficit sur notre territoire. Les déserts médicaux sont un vrai problème. Certaines régions sont plus concernées notamment la Seine Saint Denis, la Seine et Marne. De nombreux médecins étrangers sont venus en France lors de l’épidémie du Covid 19. La France était alors dans une pénurie criante.

La plupart des médecins venaient d’Afrique du nord. Le métier aujourd’hui ne fait plus rêver les jeunes, l’insécurité, les salaires sont des freins. Régulariser les médecins étrangers, cela va-t-il permettre de combler le fléau des déserts médicaux ? Toutefois, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux aider les jeunes médecins à s’installer ?