La peste bubonique, un cas a été confirmé aux États-Unis
En Orégon, un homme a été diagnostiqué, il était porteur de la maladie. La peste bubonique a provoqué une réelle pandémie au moyen-âge. Aujourd’hui, elle est rare dans les pays développés et elle se soigne. Elle reste néanmoins très dangereuse.
Le patient atteint aux États-Unis a sans doute été griffé par son chat. Cette peste noire fait peur, beaucoup pensent qu’elle est inexistante alors qu’elle circule toujours en Afrique, en Asie, selon l’Institut Pasteur.
La peste bubonique, une maladie de rongeurs
Elle se transmet par le rat à l’homme par piqûres, griffures, morsures. Les chats sont très sensibles à la maladie et cela peut leur être fatal. Le chat du patient aux États-Unis est décédé des suites de la maladie.
Chez l’homme les symptômes sont de la fièvre, une grande faiblesse, des frissons, des douleurs musculaires. Si la peste bubonique ne bénéficie pas d’un traitement, elle peut évoluer en peste septicémique, en peste pulmonaire, des pathologies extrêmement graves. Un traitement antibiotique soigne la maladie avec efficacité.
Le risque en France est-il réel ?
Actuellement dans de nombreuses grandes villes et notamment à Paris, les rats sont nombreux. Les derniers cas de la maladie recensés sur notre territoire remontent à 1945 en Corse. Entre 1990 et 2020, plus de 50 000 cas humains détectés dans plus de 25 pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique. La Chine, le Pérou, la République démocratique n’y échappent pas.
Toutefois, au moyen-âge, la peste bubonique a tué plus de 25 millions de personnes, soit plus d’un tiers de la population en Europe. La forme la plus grave se transmet à l’homme par la piqûre de puces infectées par les rongeurs. La proportion des rats susceptibles d’attraper la maladie augmente, plus de 80%. Dans la majorité des cas, les rats meurent. Si l’on maintient le nombre de rats à un niveau bas, le risque d’explosion de la peste bubonique est faible.
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