Alerte coqueluche : la France est-elle en danger face à cette épidémie ?

La coqueluche, affection respiratoire d’une contagiosité alarmante, connaît actuellement une recrudescence notable à l’échelle internationale. Cette pathologie, potentiellement sévère, cible particulièrement les nourrissons et les individus à santé fragile. Divers rapports indiquent une multiplication des cas dans de nombreux pays, un phénomène attribuable à plusieurs facteurs.

Parmi ceux-ci, la diminution de l’efficacité vaccinale se distingue, rendant les populations plus vulnérables. En outre, la protection vaccinale complète exige l’administration de trois doses, laissant les nourrissons particulièrement exposés jusqu’à l’âge de deux mois.

Coqueluche : faut-il craindre une épidémie ?

La coqueluche, surpassant le Covid-19 en termes de contagiosité, est souvent erronément perçue comme une maladie exclusivement infantile, alors qu’elle affecte également les adultes. Caractérisée par des quintes de toux marquées, cette maladie persiste en France malgré l’introduction du vaccin en 1959.

Sa grande capacité de transmission dès la première semaine d’infection en fait une menace sérieuse, notamment pour les nourrissons. À l’échelle mondiale, la coqueluche est responsable de plus de 300 000 décès annuels. Sa toux distinctive, évoquant le chant du coq, a donné son nom à la pathologie.

Une évolution plutôt longue, une détresse respiratoire

La période d’incubation de la coqueluche excède souvent dix jours. Des pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada sont actuellement touchés. La France, pour l’instant moins affectée, surveille étroitement l’évolution de la maladie. En 2023, plus de 1141 cas se dévoilent en Angleterre et au Pays de Galles, selon l’agence de sécurité sanitaire, soit plus du double par rapport à 2022.

Bien qu’aucune alerte spécifique à la coqueluche n’ait été émise en France, une augmentation des cas est anticipée par les spécialistes. Les mesures préventives contre le Covid-19 ont réduit l’exposition à d’autres pathogènes, diminuant ainsi le taux d’anticorps et augmentant le risque d’infections telles que la coqueluche.

Cette maladie réapparaît généralement tous les 3 à 5 ans. La vaccination demeure le moyen le plus efficace de prévention et de limitation des cas graves. Obligatoire pour les nourrissons, elle est essentielle, 90% des décès dus à la coqueluche survenant chez des enfants de moins de six mois.

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